POULETTE A DIT !

Tout d’abord, salut les terriens !

Chui bien aise de revenir parmi vous !

Et vu que Paco, mon copain préféré, me fait la grâce de m’adjuger une petite place sur son site Internet, en retour à moi de lui faire un peu de pub.

Son bouquin, « Entretiens avec Poulette », on se l’a fait livrer au Paradis des Poules, et je peux vous dire que les copines, là haut, elles ont bien rigolé à la lecture de nos relations tumultueuses, alors faites comme nous, ceux qui ne l’avaient pas encore dans votre bibliothèque, commandez le vite sur                          

             potonoir@aol.com   !

 

 

Pollueur

Réveille-toi, j’ai quelque chose à te dire !

Mais c’est une manie de venir me réveiller à 3h du matin, ça ne peux pas  attendre ?

Non, ça ne peux pas, je t’ai vu !

Bon tu m’as vu, et alors, tu es contente, je peux me recoucher ?

—Non, tu ne peux pas, je t’ai vu, et tu ne te conduis pas bien, ou plus exactement tu conduis beaucoup trop !

 Explique-toi, je ne comprends rien de ce que tu dis.

—Je dis que tu n’as pas une attitude citoyenne, car tu es tout le temps dans ta voiture, et que donc tu es un gros dégueulasse qui pollue, tu devrais avoir honte !

—Comme tu y vas !

—Je ne fais que répéter les admonestations de Borloo et de Jouano, et de Copé, et de Bertrand, et donc de Sar Ko.

Et moi je réponds qu’à priori je ne suis pas contre une taxe qui pénaliserait les gros pollueurs, plus exactement les riches pollueurs.

 Je veux bien payer pour avoir le droit de polluer, comme le feront tous les riches avec leur gros 4X4, leurs yachts de luxe, leurs avions privés, leurs grosses berlines comme celles qui sont utilisées à l’Elysée et dans les ministères, comme l’avion présidentiel, et tous les cars de flics et de CRS qui accompagnent les déplacements nombreux et variés de tous ces ministres et secrétaires d’Etat.

 Et je veux bien payer pour avoir le droit de polluer, comme tous les concurrents du Paris-Dakar, les coureurs des grands prix de F1, les chenillettes de damage de pistes de ski pour que quelques uns puissent s’éclater, sans oublier tous ceux qui seront exemptés de la taxe carbone, les transporteurs routiers et leurs camions qui bousillent les routes pour nous amener des fraises en plein hiver, les chalutiers, thoniers, crabiers et autres gros bateaux de pêche, les gros céréaliers et leurs énormes tracteurs et moissonneuses, les locomotives à moteur diesel sur les lignes qui auraient du être électrifiées depuis longtemps etc.etc.

 Mais si je veux être un citoyen responsable de la santé de ma planète qui agit à l’envers des gros dégueulasses de riches pollueurs et autres privilégiés, encore faudrait-il que j’ai le choix.

Tu n’as pas le choix ?

Non Mademoiselle La Punaise, je n’ai pas le choix !

 En effet si je ne veux pas polluer avec ma voiture, je fais comment ?

 Là où j’habite a été vidé par les technocrates pénétrés du concept qu’un service public doit être rentable, de tous les services publics qui faisaient que je n’avais pas besoin de me déplacer, la poste, les impôts, les tribunaux, la gare et les trains, l’hôpital, la maternité, et ne serait ce qu’un médecin.

Pour avoir tout ça je suis obligé maintenant de prendre ma voiture, et de faire des kilomètres et des kilomètres, car évidemment on a supprimé les services et donc les transports en commun, quand il y en avait !

 

Tout ce que je peux faire, c’est rouler au GPL, ce carburant peu polluant, mais le préfet a fait supprimer avec beaucoup d’à propos la seule station du coin, la plus proche maintenant est à 42 km !

 

C’est pourquoi je considère la taxe carbone comme un impôt de plus, et un impôt très injuste, car encore une fois, ce sont les petits,  les obscurs et les sans grade qui vont trinquer.

Tu me semble bien en colère !

--Je suis très en colère, et si tu ne dégages pas illico, je te tords le cou et je te plume au chalumeau, comme ça tu pourras clamer à juste titre et où tu voudras que je suis un enfoiré de pollueur, mais au moins ça me soulagera !

Chambre beni oui-oui

     Salam aleikoum, que la paix soit avec vous mes soeurs et mes frères !

   Aujourd'hui, je vais jouer les neuneu de service.

    faut qu'on m'explique:

    Quand une loi est rejetée par le Parlement, ça devrait être définitif, les députés ont parlé, point, et on passe à autre chose, en l'occurence une autre loi.

    Or je constate que le gouvernement, parce que cette loi a été rejetée, la représente aujourd'hui pour qu'elle soit adoptée, et si j'ai bien saisi, la représentera jusqu'à qu'elle soit adoptée.

     Alors à quoi sert la représentation nationale si elle n'est qu'une chambre d'enregistrement ?

    Autant supprimer le Parlement, qui ne sert à rien d'autre, ça ferait des économies !

 

     Poulette a dit !

   

Sarkosy en rade de.......Villacoublay

       lundi 30 mars

 Il parait qu’un des moteurs de l’avion présidentiel s’est mis en rideau juste avant le décollage mercredi 24 mars pour l’Afrique, tournée destinée principalement à tenter de vendre les EPR d’AREVA (voir l‘article édifiant dans la rubrique Energies de ce site), ce qui me suggère les réflexions suivantes.

 

1- Cet homme ne sait pas quoi inventer pour qu’on parle de lui.

2- Les conséquences auraient pu être dramatiques, et Le Président et ses passagers dont quatre ministres l’ont peut-être échappé belle, ce qui prouve qu’il n’y a « de la veine que pour la racaille » comme dit le dicton.

3- Le Président va certainement profiter de cet incident pour faire accélérer les travaux sur son Air Force One de mégalo.

 

Poulette a dit

 

Banque pourrie

Hé Paco ! Paco !

MMMM ! Euh, quoi, qu’est ce que c’est encore ?

T’as pas de compte courant à la Société Générale j’espère ?

Putain ! et c’est pour me demander ça que tu me réveilles à quatre heures du matin, alors que je rêvais justement d’un jardin extraordinaire où il n’y avait pas de poule pour me pourrir la vie ?

Me voilà rassurée, et pardon, je n’ai pas fait attention, tu sais, au Paradis des poules, on n’a plus besoin de dormir !

Non, je ne suis pas à la Société Générale, pourquoi tu me demandes ça ?

Ben, de là haut on voit tout, et je me faisais du souci pour toi, car cette banque n’est pas nette du tout.

Tu as entendu parler de l’affaire de ce trader qui a réussi le coup du siècle, faire perdre 5 milliards d’euros à son employeur sans qu’il s’en aperçoive !

Oui, je suis au courant.

Mais sais tu que si AIG n’avait pas remboursé avec l’argent du contribuable américain les 12 milliards d’euros que la Société Générale avait investi cyniquement dans des produits à risques, ce n’est pas les 1,7 milliards d’euros alloués par l’Etat français avec l’argent du contribuable français qui auraient sauvé BOUTON et sa clique de la faillite totale.

Et l’ignoble Bouton et les voyous qui l’entourent ont eu le toupet de penser à s’attribuer, en récompense de ce résultat désastreux, des millions et des millions d’euros, tu sais que les clients de cette banque pourrie l’ont échappé belle pour l’instant et si j’étais eux, je retirerai vite fait mes billes et j’irai voir ailleurs.

Oui, tu as raison, mais où ?

Toutes les banques sont mouillées dans cette affaire, toutes ont pris des risques insensés avec notre argent, et sans nous en avertir !

Alors il ne reste plus que le bas de laine, ou les pots de café et de sucre, comme dans l’ancien temps.

Sauf qu’on peut venir te le piquer chez toi, il n’y a pas de solution, de toutes façons on te piquera ton pognon, le mieux c’est de plus en avoir du tout et d’aller habiter sous les ponts.

T’as gagné, je déprime !

Fous moi le camp avant que je ne te torde le cou une bonne fois pour toutes !

Toute contente de m’avoir joué ce tour, Poulette s’envola en rigolant vers le Paradis des Poules où il n’y a pas, à ma connaissance, de banquiers véreux et irresponsables qui jouent au casino boursier avec nos sous.

Et qui perdent !

 

 

 

                     Histoire de pirates

 

— Paco ! Eh Paco !

— Mmmmm ! Qu’est que c’est, que se passe t il ?

— C’est moi Poulette, réveille toi, j’ai des trucs à te dire !

— Non mais ça va pas, t’as vu l’heure ! Tu ne serais pas trompé de fuseau horaire par hasard ?

— Arrête un peu de râler et écoute moi !

C’est quoi cette histoire comme quoi on ne pourrait plus télécharger ce qu’on veut gratuitement sur Internet ?

— Et tu me réveilles pour ça, ça ne pouvait pas attendre demain ?

Mais puisque je suis réveillé, je te réponds.

Tout créateur de musique, de films, de livres, de photos, de peinture etc a le droit de toucher des droits d’auteur quand on utilise ses œuvres.

Quand tu achètes un livre, ou un CD, ou un DVD, une partie du prix de vente est reversée automatiquement à l’auteur, le musicien, le réalisateur ou le producteur, et c’est bien normal, il faut bien qu’il gagne sa vie, mais quand tu le télécharges gratuitement sur Internet, c’est du piratage, puisque tu profites du travail et du talent de l’auteur sans le rémunérer, c’est un vol, comme si tu piquais un CD ou un DVD dans un magasin.

Donc il y a des projets de loi dans l’air pour empêcher ces pratiques.

— OK, j’ai compris,

En fait non, je n’ai rien compris, pourquoi ce sont les pirates qui sont pénalisés ?

— Ben, ce sont eux qui piratent, donc ce sont des « délinquants » !

— Oui, mais ils téléchargent des œuvres qui ont bien été mis en ligne par quelqu’un ?

— C’est exact, il y a plein de gens qui proposent des disques, des films etc et le pirate n’a plus qu’à se servir.

Donc c’est celui qui met en ligne qui est fautif, pas l’internaute.

— C’est effectivement logique, surtout quand on sait que très souvent ce sont les producteurs eux-mêmes qui mettent en ligne pour se faire de la pub, et après ils viennent se plaindre qu’on les pirate !

— Voilà qui est dit, c’est tout ce que je voulais savoir, tu peux te rendormir.

 

Poulette a dit !

 

 

Pub !

Là haut, au Paradis des Poules, on a la télé, et comme on a rien d’autre à faire, on se regarde tout d’un continent à l’autre.

Tout, c'est-à-dire par exemple les séries made in USA, on les a avant les Européens, je peux déjà vous raconter Prison Break saison 18, on aime bien les chaînes françaises, mais même s’il y a un peu moins de pub sur les publiques de 20h à 6h du matin, il y en a encore trop sur les chaînes privées.

Et c’est gonflant de ne pouvoir échapper aux sempiternels et débilitants :

 Bang ! C’est la laque que je préfère dans mes vécés, Oust ! Parce que vous le valez bien !

Ou :Si tu veux savoir si ton petit copain fricote avec une autre, si ton ex va te revenir, si tu resteras comme une conne toute ta vie, téléphone au 8-12-12, oui, au 8-12-12 !

Ou encore toute la série des productions Ferrero, les cailloux, les kinder quelque chose, les montchéri, les tac tic etc le plus gros budget pub de la télé française, et d’ailleurs les pubs sont remarquables, mais quand on a connaissance des mensonges distillés à longueur de tranches de pub, quand on sait que sa fameuse pâte à tartiner couleur caca..o est fabriquée avec de l’huile de palme et du sucre pour 85%, les 15 petits % restants étant des poudres de lait, de noisette et de cacao, on comprend pourquoi on a en France tant d’obèses, moi je les appelle, ces pauvres gosses, la « génération MacDo-Nutella ».

En France, ça ne fait que commencer, mais il suffit que je regarde aux jumelles les USA et son nombre ahurissant de gros, très gros au mètre carré pour deviner ce qui attend les petits français dans vingt ans.

 

C’est tout pour aujourd’hui !

 

 

Salut la Terre !

L’autre jour j’ai podcasté une émission de Ripostes animée par Serge Moati et qui passe le dimanche sur la 5.

Serge avait invité ce jour là le MELANCHON, un drôle de zèbre celui-là, qui a viré, si j’ai bien suivi, du rose au rouge, qui fricote avec le postier et la travailleuse, des gens au demeurant très sympas et avec quelques bonnes idées, mais qui, à mon humble avis, rêvent tout debout, car je vois mal les français moyens abandonner leurs 4x4, leur pavillons de banlieue « tout électrique » et leurs parties de chasse avec barbecue le WE, mais là n’est pas le sujet, le sujet est le travail du dimanche.

Le MELANCHON a déclaré avec conviction qu’il était absolument contre le travail et l’ouverture des magasins le dimanche, rejoignant en cela, et c’est coasse, les cathos bon teint qui arguent du caractère sacro saint du repos dominical, un peu comme le shabbat du samedi chez nos frères israélites.

Mais contrairement à eux, qui arrêtent vraiment de s’agiter, de travailler, de fumer, de faire ses courses, de faire le moindre geste incongru, et pour certains puristes jouer le jeu jusqu’à attendre par exemple devant une porte fermée que quelqu’un l’ouvre à leur place pour pouvoir renter chez eux, les tenants du repos dominical, comme le MELANCHON, le postier et la travailleuse, ça les gêne pas le dimanche d’allumer l’électricité et la télévision, de téléphoner aux copains, de sortir et s’arrêter au feux tricolores, de prendre de l’essence, de chercher son pain et son fraisier chez le boulanger, et s’il fait beau de regarder les passants d’une terrasse de café en sirotant un petit noir ou un petit blanc selon le cas, aller se détendre à Eurodysney, à la piscine, au golf, assister à un match de foot, compter sur les policiers de service pour qu’il n’y ait pas trop de grabuge entre supporters gorgés de bière et le soir d’aller au cinéma ou au théâtre, aller aux urgences au moindre bobo, appeler les pompiers pour descendre le chat du pommier, prendre le train, l’avion, le ferry, un taxi, le métro, le bus, cuisiner sur sa gazinière, surfer sur son ordi, , etc, etc la liste de tous ces gens qui travaillent le dimanche pour que les autres puissent se reposer et vivre tranquillement est sans limite.

Le MELANCHON, ça l’a pas dérangé que pleins de techniciens de télévision, depuis la régie jusqu’aux émetteurs, travaillent le dimanche pour qu’il puisse ouvrir sa grande gueule et sortir autant d’âneries à la minute !

 

Alors, ceci étant dit, il n’est pas question qu’un patron fasse bosser de force ses employés le dimanche en plus des autres jours, par contre comme dans tous les services publics et commerces qui sont en action le jour du seigneur, comme ils disent, il suffit d’organiser le travail, de mettre en place des plannings basés sur le volontariat ou la rotation équilibrée des équipes, de rémunérer le travail du dimanche à sa juste valeur, ça marche très bien dans tous les services que j’ai cité, alors il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas avec les autres services et commerces !

Paco, avec qui on en a discuté, et que l’on ne peut taxer d’ultra libéralisme, m’a sorti le mot de la fin :

Théoriquement dans ce pays on a encore la liberté de décider par nous-mêmes ce qu’on a envie de faire le dimanche, et tous les autres jours de la semaine d’ailleurs, du moment qu’on n’emmerde pas les autres

 

Poulette a dit !

 

C’est tout pour aujourd’hui.

 

         Pour une fois !

Vous avez pu remarquer que je n’ai jamais été très tendre avec Sar Ko & Co, mais je suis obligée honnêtement de reconnaître que la Morano, c’est très bien ce qu’elle essaye de faire avec son projet de loi sur la reconnaissance de la parentalité pour tous ceux qui en étaient privés jusqu’à présent.

Car après tout, ce que demande un gosse, c’est principalement de l’amour, il en a rien à battre si ses parents sont biologiques ou non.

Moi quand j’avais des poussins, Paco me refilait en douce des œufs fécondés dans un poulailler voisin, il croyait que je ne m’en apercevais pas, mais c’est mal me connaître, toujours est-il que je ne faisais pas de différence entre les poussins de mes œufs et ceux d’une autre, je les élevais, les protégeais et les aimais tout pareil, et eux se foutaient bien de savoir s’ils venaient de moi ou d’une autre mère poule.

Un adulte qui aime, protège et élève un enfant du mieux qu’il le peut, qu’est que ça peut faire que ce ne soit pas son parent biologique !

Il faut au contraire lui donner tous les moyens légaux de mieux le protéger, et le projet de loi de cette Morano devrait y contribuer et c’est bien qu’enfin on pense à tous ces adultes, ces beaux-parents, ces célibataires, ces couples homo qui aiment leurs enfants plus que tout.

N’en déplaise à la Boutin, cette vieille catho réac !

 

Poulette a dit !

Et c’est tout pour aujourd’hui.

 

Commentaire de Paco :

Je constate que cette vieille carne de Poulette n’est pas toujours négative.

 

 

           On ne nous dit pas tout,

            on ne vous dit pas tout,

 

      — Dis Paco, t’es pas sur Facebook toi ? Je t’ai cherché, mais en vain.

— Ben non, pourquoi je devrais ?

— Mais tout le monde est sur Facebook maintenant !

— La preuve que non ! J’en ai entendu parler mais je me méfie.

— Quelle tâche ce Paco ! Tu sais quand même ce qu’est Facebook ?

— C’est une espèce de forum sur Internet, si je ne m’abuse ?

— Tu es vraiment irrécupérable, mais comme je t’aime bien et que je ne voudrais pas te laisser mourir idiot, je vais t’affranchir.

Facebook est un réseau « social » mondial qui met des gens en relation par le truchement d’un « profil » que tu mets en ligne et ça fait que tu peux retrouver et avoir pleins d’amis qui t’écrivent sur un « mur », et tout le monde peut le lire, c’est très amusant.

— Alors toi Poulette tu es sur Facebook, j’en crois pas mes oreilles !

— Bien sûr, et j’ai plein de copines qui m’écrivent du monde entier, de Patagonie, du Sin-Kiang, du Canada, d’Italie, et comme le langage poule est universel, on peut papoter autant qu’on veut.

— C’est cool, ça, mais dis moi, tout le monde peut lire ton profil et les potins que tu échanges sur ton mur avec tes copines ?

— Ben oui, c’est ça qui est sympa !

— Je suppose que tu n’as pas triché et que tu as bien spécifié que tu es la plus emmerdeuse des poules de tous les continents !

— T’exagères toujours !

— Et que tu as tenu des propos plus que subversifs dans l’excellent livre « Entretiens avec Poulette » que l’on peut trouver sur « manuscrit.com » (pub !) ?

— Subversif, subversif, tu y vas un peu fort ! Je n’ai fait que dire ce que je pensais, y a pas de mal à ça il me semble..

— Bien sûr, mais si la police de Sar Ko tombe sur certaines des appréciations féroces que tu as osé faire sur ce mégalo, tu risques de gros ennuis, injures envers le chef de l’Etat, propos diffamatoires, menaces, ça va chercher loin tout ça, mais je t’apporterai des oranges à l’équivalent de la prison de la Santé du Paradis des poules !

Tu me fais peur tout à coup.

— Tu peux, car tu dois savoir, jeune écervelée qui ne voit pas plus loin que le bout de son bec, que Facebook est devenu un excellent service de renseignements, le Big Brother du Net, au point qu’il est devenu le meilleur auxiliaire des détectives, polices, agences et officines du monde entier.

Mais c’est inquiétant ce que tu me dis là !

Et pire encore, ce n’est pas pour rien que Google qui a racheté dernièrement ce réseau a essayé de s’approprier tous les profils que toutes les naïves et les naïfs comme toi y ont laissé pour les vendre aux multinationales afin de mieux cibler et manipuler les consommateurs du monde entier.

Tu m’as effrayée, je vais tout de suite alerter les copines et leur demander d’arrêter d’écrire des conneries sur mon mur.

Et par la même occasion, tu évites de parler de moi, tu m’oublies !

Mais tu sais bien que je ne pourrai jamais t’oublier, vieux frère !

(Vieux frère, allusion à une de nos toutes dernières et savoureuses disputes, si le lecteur gourmand veut en savoir plus, « Entretiens avec Poulette, saison 2008 » sur « manuscrit.com », repub, charité bien ordonnée commence toujours par soi-même !)

  

      Aux armes, citoyens !

Au Paradis des Poules, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas toujours le règne de la non violence et de l’amour extatique du prochain, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, non pas vraiment, nous les Poules, on est au Paradis comme on était sur Terre, jalouses, envieuses, bornées, emmerdeuses, coléreuses et souvent il y a de la tension dans l’air.

Mais au Paradis des Poules, les armes sont interdites, toutes les armes, les blanches, les à feu, les barres de fer, les marteaux, les bâtes de baseball, les bâtons, enfin tout ce qui pourrait servir à faire du mal à l’autre dans sa chair.

Et bien, bizarrement, au Paradis de Poules, il n’y a jamais de crimes de sang, pas d’assassinats, pas de tueries, tout au plus des noms d’oiseaux qui fusent, quelques crêpages de chignon, quelques plumes qui volent, mais rien de bien sérieux, et vite oublié.

Alors je pose la question, doit-on faire la relation entre l’absence de crime et celle des armes ?

 

Poulette a dit !

Et c’est tout pour ce soir.

 

 



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